Notre défi : “Améliorer nos conditions de vie et notre environnement”.
Dans cet éditorial, nous aborderons l’amélioration de notre condition de vie. Il s’agit d’une grande réflexion sur l'humanité et l'environnement. Quand nous parlons de conditions de vie, nous faisons référence à celle des êtres humains, sans distinction ni exclusion. Nous voulons parler de l’humain comme des entités semblables à qui l’on devrait souhaiter donner le même traitement. Nous ne disons pas nos conditions de vie, comme s'il s'agissait des individus à biologie différente. Mais nous disons notre condition de vie pour montrer que ces individus se trouvent dans le même bateau et sont semblables. D'emblée, nous ne voulons pas créer de différenciation ou de hiérarchisation entre les humains par rapport à leurs lieux de résidence, de leur taille, de leur morphologie ou de la couleur de leur épiderme. En fait, ce que nous voulons toucher c'est la construction d'un monde plus juste où l'environnement serait au centre de nos décisions. Cependant, qu'est-ce qui nous a rendus au bord du gouffre ? Qu'est-ce qui a poussé les humains à l'exploitation excessive de leur planète? Comment sommes-nous arrivés à considérer d’autres individus comme inférieurs? Nous entamerons cette réflexion en nous dépouillant de tout préjugé, de toute idée préconçue. Nous allons faire table rase et essayer de penser en humain responsable.
La destruction de notre environnement semble provenir, dans une certaine mesure, de notre considération pour nos semblables. Le désir de tout posséder et de mieux vivre que les autres a conduit à l'exploitation de ces derniers et de leur environnement. Pour y arriver, les exploiteurs se sont transformés en rapaces et en dominateurs. Que nous apprend l'histoire du monde? L'histoire du monde est une histoire de conquêtes, de guerres, de dominations. La première arme utilisée semble idéologique. Un monde sans idéologie qui divise ne serait-il pas meilleur pour l’humanité? Les idéologies religieuses, économiques, sociales, raciales créent des inégalités de toutes sortes. Pensons aux idéologies qui ont fait apparaitre la notion de race et la classification qui s'ensuit. Des millions de personnes ont été déplacées, tuées, exploitées, traitées déloyalement. La théorie classificatoire a été mise sur pied pour légitimer cet état de choses. Évidemment, la théorie a été construite pour favoriser son constructeur et le placer comme un supérieur. La dévastation de l'environnement qui s'en suit par la domination de ce dernier est une bonne chose pour lui-même, pense-t-il. Ce créateur de théorie s’est senti fort et intelligent, sans jamais prendre conscience que cette domination a été faite sous la base de l’hypocrisie, de sournoiserie, d’égoïsme, de complot et de coups bas. Pour formater ce complot, plusieurs dirigeants se sont réunis pour décider de séparer, d’envahir et de capturer d'autres personnes. Même si des fois, ils font la guerre entre eux, quand il s'agit d'exploiter ceux qu'ils déclarent inférieurs, ils s'unissent. Ainsi, ils se sont unis pour kidnapper, séquestrer et expatrier des gens qui vivaient en paix, ils l’ont fait sournoisement, sans annoncer qu’ils étaient en guerre contre ces nations. Ils ont fait semblant qu'ils étaient venus en paix. Ces profiteurs ont qualifié leur comportement d'intelligent. Pour certains, la conférence de Berlin (réalisée à Berlin du 15 novembre 1884 au 26 février 1885) est classée comme la plus grande imposture et le début du plus vaste complot de destruction contre l’humanité et l’environnement.
Les droits que ces nations signataires se sont donnés ont conduit à la colonisation, l’esclavage et la destruction de notre belle planète. Même si (après plusieurs centaines d’années de colonisation) les envahisseurs se sont entendus pour déclarer l'indépendance de quelques nations colonisées, ils se sont arrangés pour les maintenir dans une forme sournoise de colonisation. Ils ont produit des accords pour contrôler le pouvoir politique, l’économie et les ressources des nations envahies. Le colonialisme semble continuer sous d’autres formes. Plus d’un parle de néo-colonialisme. Alors, l’environnement continue de payer le prix par l’exploitation excessive, manipulatrice et illégale des ressources des autres. Toutes sortes de stratagèmes sont utilisés. Des bases militaires sont établies pour protéger ces pays, on leur offre de l’aide économique, on veut entrainer leurs armées, leur montrer la démocratie, etc. Quelle contradiction! On aurait pu comprendre que ce sont ceux qui possèdent les ressources qui auraient pu aider ceux qui n’en ont pas. Ceux qui pensent être supérieurs pensent qu'ils peuvent faire croire n'importe quoi à ceux qu'ils disent inférieurs. De plus, des essais de toutes sortes se font sur le territoire de ces anciennes colonies sans tenir compte de leur population et de l’environnement. Ils vont même déclarer qu'ils possèdent des territoires d'outre-mer. Même si ces territoires sont occupés par d'autres peuples. De toute manière, les habitants de ces pays sont considérés en bas de l’échelle des « races » par les constructeurs de ces théories de classification.
Y aura-t-il de l’espoir pour l’humanité et l’environnement? L’humanité et l’environnement n’ont pas le choix de vaincre leurs destructeurs s’ils doivent continuer d’exister. Des gens de toutes sortes essaient par des moyens non létaux de reconstruire et de sauver ce qui reste. Des scientifiques humanistes, des ouvriers, des cadres, des chômeurs, hommes et femmes veulent notre survie et celle de notre planète, s’efforcent d'améliorer les choses. De toute évidence, la sauvegarde de l’humanité devra l’emporter sur la destruction et le génocide. La conservation de l’environnement l’emportera sur l’exploitation excessive et la destruction de notre milieu naturel. Le bien-être de l’humanité devra l’emporter sur toute hérésie insensée qui exclut l’humain de la donne. L’humanité devra vaincre. L’amélioration des conditions de vie de l’humanité et de notre planète est possible. Nous vaincrons!