Leçon de sociologie

Rubrique : l’Univers du cœur : Le bon vieux temps (suite)

Un célèbre peintre: Picasso

La technologie et le bonheur.

L’humanité veut vivre et être heureuse. Dans sa quête de bonheur, des inventions ont été réalisées dans tous les domaines. Des voitures, des avions, des appareils ménagers ont été créés. Par la recherche technologique, la vie de l’humain s’est améliorée. Quel est le bilan aujourd'hui ?

Dans sa quête de bien-être, l’homme a créé des moyens pour alléger sa vie. Pour faciliter le transport, il y a eu la création du moteur à vapeur, les voitures. Nous avons connu les voitures à essence, les avions, les voitures électriques. La qualité des voitures aussi a été améliorée par diverses technologies.

Pour faciliter la vie de l’humain à la maison, nous avons eu la machine à laver, la machine à sécher, la cuisinière à l’électricité ou au gaz et le four à micro-onde. Dans le domaine de la communication, les hommes ont inventé le téléphone, les satellites artificiels, la télévision, l’internet, le téléphone cellulaire. Maintenant, nous parlons d’intelligence artificielle et de technologie quantique.

Malgré toutes ces avancées technologiques, certains se plaignent de la multiplication des satellites artificiels sur nos têtes. D’autres s'indignent contre la pollution de l’air à cause des sortes d’énergie utilisée dans nos voitures et nos usines. Il y en a aussi qui s’inquiète des nouvelles technologies de l’information, de l’intelligence artificielle, de la technologie quantique appliquée à l’intelligence artificielle.

Beaucoup d’incertitudes face à notre progrès et à nos choix énergétiques. Avions-nous eu d'autres avenues ? Si oui, étaient-elles mieux pour l’humanité que celles que nous avions choisies? Autrement dit, aurions-nous eu moins de pollution si nous avions choisi d’autres sortes ou d’autres sources énergétiques ? La direction que nous avions prise, est-elle la meilleure pour l’humanité ? Face à autant d’inquiétudes, sommes-nous réellement heureux ? Quoi qu'il en soit, l’humanité devra combattre pour sa survie et devra vaincre. Si nous sommes optimistes, nous penserons que nous vaincrons. Nous vaincrons !

Par Christian Vi, PH.D.

Éditorial

Fiction : Pierry et sa fille

Un père, Pierry, vivait dans un petit village au bord d’une rivière tranquille. Sa fille, Camille, était son trésor, une adolescente curieuse et pleine de vie. Pierry avait grandi en voyant les ravages que l’alcool pouvait causer ; son propre père, autrefois un homme chaleureux, s’était perdu dans cette dépendance, brisant leur famille. Pierry s’était juré que sa fille ne connaîtrait jamais cette souffrance.

Mais à mesure que Camille grandissait, elle était exposée aux fêtes entre amis où l’alcool coulait à flots. Pierry était inquiet. Il savait qu’interdire aveuglément ne suffirait pas. Alors, il décida de l’accompagner sur un chemin de réflexion.

Un jour, il invita Camille à une promenade. Alors qu’ils marchaient près de la rivière, il lui raconta son histoire – celle de son père, de la douleur, et des années perdues. Il parla de l’importance de prendre des décisions éclairées, de ne pas céder à la pression sociale et de préserver ses rêves. Pierry n’était pas là pour contrôler Camille, mais pour lui donner les outils nécessaires pour choisir son propre chemin.

Camille fut touchée par la sincérité de son père. Elle comprit que l’amour de Pierry était derrière ses paroles et non le désir de la restreindre. Au lieu de ressentir de la rébellion, elle développa un respect profond pour sa propre liberté et ses responsabilités.

Les années passèrent. Camille devint une jeune adulte forte et consciente, et l’alcool resta une option qu’elle choisissait avec modération et discernement. Pierry, quant à lui, n’avait pas seulement protégé sa fille ; il avait bâti une relation basée sur la confiance et l’amour.

Auteur de cette fiction : J. LeBobcar

Prévention de la dépendance.

Dans notre dernier article, nous avons parlé du contact et de l’initiation à un produit comme première étape d’un processus qui peut amener à une dépendance. Quel acte de prévention peut-on accomplir pour éviter cette première étape ?

Vous seriez d’accord avec moi que, même si une personne avait une prédisposition à une dépendance, si elle n’entre jamais en contact avec cette substance, elle n'en deviendra pas dépendante. Par exemple, celui qui n’a jamais consommé d'alcool ou de cocaïne n'en deviendra pas dépendant. Celui qui ne consomme pas un psychotrope ne peut pas développer d'accoutumance à ce produit. Donc, si l’on veut éviter de dépendre d'un produit, éviter le premier contact et l’initiation à ce produit. De ce fait, un père ou une mère qui ne veut pas que son enfant devienne dépendant d’un produit évitera de l’exposer à ce produit. De plus, il ne l’encouragera pas à consommer ou à fréquenter des amis qui consomment. Il s’agit d’une mesure de prévention. Cela ne veut pas dire que toute personne qui a commencé à consommer va devenir dépendante. Ce qu’il faut comprendre, c’est celui qui n’a jamais été en contact avec un produit, ne peut pas en devenir dépendant.

Peu importe les problèmes que peut représenter la dépendance, si une personne n’entre pas en contact avec un produit, il n’en deviendra pas dépendant. La meilleure prévention, c'est de ne pas commencer et d’éviter les circonstances et les situations qui peuvent conduire à une initiation ou un premier contact. La meilleure prévention, c'est d’éviter d’essayer.

Christian Vi, PH. D.

Ta galanterie… remarquable !

 Cette histoire est une fiction

— Quel froid, aujourd’hui ? Lance Lily et d’ajouter : Dire qu’on est seulement en automne…
— C’est juste psychologique… lui coupa Max.
— Quoi ? Un -32 et c’est psychologique. Es-tu sérieux, Max ? lui répliqua-t-elle entre ses belles dents serrées naturellement blanches. J’ai comme l’impression que si la neige pouvait, elle aussi aurait pris le bus.
— Salut Max ! Tiens. Un moyen, 2 crèmes, 2 sucres comme tu aimes, dit une dame d’un certain âge en lui tendant un café.
— Merci beaucoup ! Ce n’était pas nécessaire Madame Bombardier.
— C’est la moindre des choses, mon cher enfant. Tu nous emmènes à destination. Et moi, je t’apporte un café. Il fait tellement fret en maudit (très froid), ce matin.
— Tu as toujours eu la cote auprès de la gent féminine, lui dit Lily à voix basse. Je me rappelle tes bonnes manières… t’étais toujours si galant. Toujours prêt à tenir les portes et les portières. Attendre que les filles s’assoient en premier. Ou encore, tu cédais volontiers ta place. Tu le faisais particulièrement à… comment elle s’appelait déjà… Suzy ! Oui, Suzy Bonneville. Ah ! Elle était si parfaite, cette fille… Tu t’en souviens ?
— Comment oublier Suzy ? Première de classe. Excellente dans toutes les matières. Élégante. Belle. Polie. Très respectueuses des règles. Très aimée et très respectée de tous les profs. Malgré toutes ses aptitudes et ses qualités, elle était d’une candeur et était vraiment humble, calme. Les jeunes diraient qu’elle était ‘chill’. Et aux dernières nouvelles, elle serait à la tête d’une grande firme d’ingénierie aux États-Unis.
— Ça ne m’étonne point d’elle. Je n’ai connu aucune fille, en fait, il n'y avait personne comme elle. Suzy était vraiment dans une classe à part… elle était si brillante, si classe…
— Elle n’était pas la seule. Il y avait, toi, Suzy Bonneville. Puis, les autres.
— Tout le monde était sûr qu’elle et toi finiriez ensemble… À ce propos, es-tu en couple, Max ? Marié ? Enfants ou pas?
— Je suis marié depuis bientôt 15 ans et je suis père de 3 garçons.
— Wow ! Toutes mes félicitations. 3 garçons ? Sont-ils aussi gentils que toi ? Quel âge ont-ils ?
— Ils ont entre 13 à 6 ans. Notre ainé a 13 ans, le cadet en a 11 et, le p’tit dernier, en a 8.
— Lequel te ressemble le plus ? Et ta femme, comment est-elle ?
— À ta première question, je dirais le p’tit dernier. Et quant à la deuxième, je peux t’affirmer de façon absolue que ma femme est la personne la plus empathique et la plus fiable que je connais. Elle veille constamment sur le bien-être des autres. C’est une femme extraordinaire !
— Je comprends qu’elle soit ta femme. Elle te ressemble, Max. Elle doit être tout autant géniale que toi !
— Merci ! Et toi alors, ma chère amie ? Mariée ? Enfants ? Pas d’enfants ?
— Tous les mâles ne sont pas aussi galants que toi, Max. Je… Ah ! Je te raconterai… je suis déjà arrivée…

Joy De Macdonald.

Un célèbre peintre : Picasso

Pablo Ruiz Picasso, né à Malaga, en Espagne, le 25 octobre 1881, et décédé le 8 avril 1973 à Mougins, en France, est l'un des artistes les plus influents du XXe siècle. Peintre, dessinateur et sculpteur, il a passé la majeure partie de sa vie en France, où il a révolutionné l'art moderne. Innovateur audacieux, Picasso a exploré une multitude de supports artistiques et est reconnu comme le cofondateur du cubisme aux côtés de Georges Braque. Il a également marqué le surréalisme de son empreinte. Outre ses contributions artistiques, il s'est distingué par ses prises de position politiques. Sa carrière prolifique a donné naissance à près de 50 000 œuvres, incluant des peintures, sculptures, céramiques, dessins, tapisseries, croquis et estampes.

Voici 10 des œuvres les plus célèbres de Picasso :

1. Guernica

2. Les Demoiselles d'Avignon

3. Le Rêve

4. La Femme qui pleure

5. La Vie

6. Garçon à la pipe

7. Arlequin assis

8. Femme assise près d'une fenêtre

9. La Lecture

10. Le Vieux Guitariste

Ces chefs-d'œuvre témoignent de la diversité et de la profondeur de son génie artistique.

Références : 

1. (en) Francesca Aton, « Thousands of Picasso’s Rare Works are Now Available in New Online Archive [archive] », 17 juin 2024 (consulté le 17 juin 2024)

2. ↑ « https://cep.museepicassoparis.fr/515ap-fonds-pablo-picasso [archive] » (consulté le 6 mai 2024)

3. ↑ « Le dossier Picasso » [archive], L'Express, 15 mai 2003 : le 3 avril 1940, Picasso demande la nationalité française, elle lui sera refusée.

4. ↑ Cité dans le Projet en ligne Picasso [archive], qui se réfère à Robinson, 1999, p. 10, et Habarta, 2000, p. 77.

Auteur:  J. LeBobcar

Leçon de sociologie

Une question nous a été posée sur la persistance du racisme. En l’occurrence, pourquoi le racisme continue-t-il d’exister même si la législation de certains pays le condamne ? Pourquoi le racisme serait-il pratiqué sur une grande échelle même dans les pays dits démocratiques ? Même dans ces pays, on parle de racisme systémique. Pourquoi ? Pour répondre à une question sur racisme, Balibar a fourni cette réponse surprenante : « tout racisme est un racisme d’État » (Balibar, 2013, p. 1). Méditez là-dessus.

Référence :

Balibar, Étienne. 2013. « Un racisme sans race. Relation : il y a continuité ou rupture entre le racisme d’hier et celui d’aujourd’hui qui a banni le mot race ? » Le grand soir. 18 mars 2013 (http://www.legrandsoir.info/un-racisme-sans-races.html.)

Christian Vi, PH. D.